Quand peut-on parler de diffamation à l’égard d’une personne?

Pour qu’il y ait diffamation à l’égard d’une personne, il faut que la victime soit identifiable, que le message soit publicisé (au moins un tiers doit en avoir pris connaissance) et qu’il emporte une perception négative de la victime vis-à-vis des tiers, c’est-à-dire qu’elle l’expose à la haine ou au mépris et lui fait perdre l’estime ou la confiance du public. Ce dernier critère s’évalue en fonction de la perception d’une personne ordinaire. Toute personne a le droit de s’attendre à ce que des tiers n’émettent pas en public, et ce de façon injustifiée, des informations permettant son identification et résultant en la perception négative des autres à son égard. L’atteinte à la réputation peut être intentionnelle ou non intentionnelle.